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« Chaque ministre a son programme » : Me Diaw fustige le désordre gouvernemental

Dimanche 27 Juillet 2025

Plutôt qu’une équipe soudée au service d’un projet national clair, c’est une juxtaposition de ministères sans coordination que dépeint Me Ibrahima Diaw. Invité de l’émission Jury du dimanche sur iRadio, l’avocat à la cour et président du parti Union pour le développement n’a pas mâché ses mots face à ce qu’il qualifie de désordre organisé au sein de l’exécutif.


« J’ai l’impression que chaque ministre vient avec son propre programme », déplore-t-il, pointant du doigt un manque de cohérence qu’il juge préjudiciable à l’efficacité de l’action publique. Pour Me Diaw, l’État semble fonctionner par compartiments, chaque ministre lançant des initiatives sans ligne directrice commune.

À l’appui de son constat, il cite plusieurs annonces récentes, comme la volonté du ministre de l’Agriculture de transposer des modèles étrangers (notamment canadiens et européens) dans le secteur agricole sénégalais, ou encore la réforme du curriculum scolaire envisagée par le ministère de l’Éducation nationale. Des projets importants, certes, mais portés « chacun dans son couloir », sans véritable vision partagée, déplore-t-il.
 
L’homme politique appelle à une gouvernance articulée, cohérente et orientée par une vision d’ensemble : « On ne peut pas gouverner de cette manière, avec des ministres qui agissent chacun de leur côté. Il faut une action gouvernementale structurée, concertée, portée par une ligne claire. »
Alors que des rumeurs persistantes alimentent les spéculations sur des tensions entre le chef de l’État et son Premier ministre, Me Diaw se veut mesuré : « Le président dit qu’il n’y a pas de problème entre lui et son Premier ministre, qu’ils sont amis. Moi, je m’en tiens à cela. Mais au-delà des amitiés personnelles, ce qui compte, c’est la manière dont l’État est gouverné. »
 
Soucieux de préserver l’intérêt national, Me Ibrahima Diaw appelle enfin les responsables politiques à dépasser les considérations personnelles. « Il faut faire la part des choses entre les convictions individuelles et les rôles institutionnels. Gouverner, c’est incarner une vision, pas se contenter d’accumuler des initiatives sans cap. »
 

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